Des épandeurs à fumier précis avec la pe Des épandeurs à fumier précis avec la pesée dynamique

L’heure est à la réduction des coûts de mécanisation et de la quantité d’intrants. L’épandage de matière organique solide ne déroge pas à cette règle. La majorité des interventions d’épandage est donc effectuée par un épandeur en Cuma ou une ETA. La machine couvre ainsi davantage d’hectares à l’année en réduisant le coût de mécanisation. Cette réduction permet d’équiper son épandeur de la pesée dynamique et de la rentabiliser.

DPA massique

La pesée dynamique a pour but de valoriser au maximum l’effluent grâce au contrôle de la quantité de matière épandue. Elle tient compte de la densité du produit dans la caisse, même si celle-ci n’est pas uniforme. Le débit est régulé en fonction de cette masse. Ce procédé est appelé « débit proportionnel à l’avancement massique » ou DPA massique.

Une fois l’information du poids transmise à l’ordinateur de bord, elle est traitée. En fonction des réglages imposés par l’utilisateur, la console gère automatiquement la vitesse d’avancement du fond mouvant, la rotation des hérissons ou de la table d’épandage et l’ouverture de la porte guillotine.

Homogénéiser l’épandage

L’utilisation d’un système de DPA massique permet d’épandre une dose de matière organique constante sur toute la parcelle. On lisse ainsi les rendements futurs. Avec ce système, l’agriculteur se contente de régler la dose à l’hectare et gère sa vitesse, améliorant ainsi le confort d’utilisation de l’outil.

Lorsque la caisse est utilisée en mode transbordeur, l’information du poids permet de ne pas dépasser la charge maximale autorisée. La combinaison des technologies de guidage et de pesée dynamique autorisera la modulation de dose grâce aux cartes de préconisation, qui peuvent déjà être téléchargées sur les machines Isobus de certains constructeurs.

Suspension hydraulique ou sur pesons

Il existe trois systèmes de pesage dynamique qui varient en fonction du constructeur et des besoins.

Pour les véhicules pourvus d’une suspension hydraulique du timon, un simple capteur de pression sur le vérin peut faire l’affaire. Cette solution n’est pas précise sur les faibles tonnages.

Si, en plus du timon, le train roulant est suspendu hydrauliquement, un capteur de pression sur chaque côté de l’essieu augmentera la précision à faible tonnage du seul capteur sur le timon. Ces solutions sont peu coûteuses mais ne sont pas totalement exactes car elles ne tiennent pas compte de la régularité de remplissage de la benne.

Le troisième système consiste à équiper la caisse d’un faux châssis de pesons. On constate alors une meilleure précision lors des changements de conditions d’application, par exemple en dévers, ou quand la benne n’est pas remplie de manière homogène. Cependant, le poids à vide de l’ensemble est plus élevé. Il est aussi plus haut d’une quinzaine de centimètres. Sans parler du prix, plus élevé que pour les systèmes sur suspensions hydrauliques.

Les utilisateurs ont donc l’embarras du choix. À eux d’installer la technologie la plus adaptée à leur configuration.

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